Auvers - Villepinte : la résistance iranienne réunit 100 000 militants ce samedi

COMBATTRE inlassablement le régime des mollahs en Iran et ses atrocités. Quelque 100 000 Moudjahidine du peuple, militants et sympathisants de la Résistance iranienne, dont le Conseil national (CNRI) est basé à Auvers-sur-Oise, sont attendus ce samedi au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), à deux pas de Roisssy.

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L’opposition iranienne obtient un non-lieu général

Vêtus de bleu, venus écouter le fer de lance de leur combat, Maryam Radjavi, la présidente du CNRI, mais aussi se rencontrer. « Les résistants arrivent du monde entier, notamment d’Europe, des Etats-Unis, du Canada, explique Afchine Alavi, le porte-parole du Cnri. Ce rendez-vous annuel est l’occasion pour nous de faire entendre notre voix à l’intérieur même de l’Iran et montrer, grâce au satellite, nos actions à nos compatriotes, là-bas et sur toute la planète. »

Le 24 septembre dernier, le juge antiterroriste Marc Trévidic a signé un non-lieu général disculpant ces résistants des accusations de terrorisme et definancement d’actes terroristes, et des mises en examen remontant à la rafle du 17 juin 2003 à Auvers. Alors cette année, ce rassemblement prend une dimension particulière.

« Nous luttons contre le fondamentalisme religieux des mollahs, qui bafouent quotidiennement depuis trente ans les droits de l’Homme, rappelle Afchine Alavi. On note que la population sur place commence à exprimer son ras-le-bol. En Iran, les habitants commencent à manifester malgré la répression très dure engagée en 2009, qui reste d’actualité avec 1 500 exécutions en deux ans. Le programme nucléaire des mollahs doit être négocié avant la date butoir de fin juin. Un enjeu crucial. »

De nombreuses personnalités politiques ou de la société civile, françaises et internationales, soutiennent sans réserve cette résistance, et sont particulièrement assidues à ses manifestations. Parmi eux, l’ex-maire et conseiller général (PS) val-d’oisien, Jean-Pierre Béquet, Gilbert Mitterrand, qui continue ainsi l’engagement de sa mère Danielle aujourd’hui décédée, Ingrid Betancourt, candidate à la présidentielle colombienne en 2002 et ex-otage des Farc. Ou encore l’ex-ministre PS Bernard Kouchner.